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DU CIRQUE AFRICAIN AU COLISÉE DE ROUBAIX ? ON VOUS DIT TOUT !

Le cirque africain se situe à la rencontre d’un double mouvement, entre le divertissement moderne et les danses rituelles spectaculaires. Nous entendons par là un travail acrobatique qui se perpétue généralement par la reproduction du geste festif ou à l’occasion de rites initiatiques : main à main, portés et figures acrobatiques, pyramides symboliques, danses des masques ou des tambours sacrés, expression transposée des animaux chez les contorsionnistes…
Les artistes ont un dialogue fructueux avec leur histoire, leur propre héritage culturel en étant conscients de la mutation inéluctable de ce monde traditionnel. Ils ont à cœur  d’inventer et réinventer la poésie du mouvement en puisant dans les codes de la jeunesse d’aujourd’hui.

On vous explique quelques unes des disciplines que vous verrez dans ce spectacle : 

La banquine : cette technique spectaculaire implique deux ou trois porteurs qui forment une « banquette » avec leurs mains entrecroisées. Le voltigeur se tient en équilibre sur cette base avant d’être propulsé pour exécuter des sauts acrobatiques complexes. La banquine nécessite une grande précision, tant dans les envols que dans les réceptions, et met en valeur la synergie du groupe.

Les pyramides guinéennes : spécialité du cirque africain, ces constructions humaines impressionnantes symbolisent la force collective. Elles peuvent impliquer plusieurs niveaux d’acrobates, chacun grimpant sur les épaules ou les mains des autres pour former des structures complexes et majestueuses.

•  La contorsion : cet art de la flexibilité extrême du corps est souvent inspiré des mouvements d’animaux dans la tradition africaine. Les contorsionnistes peuvent adopter des positions qui semblent défier l’anatomie humaine.

Le krump : cette danse se caractérise par des mouvements rapides, saccadés et énergiques, souvent exécutés sur des rythmes hip-hop. C’est une forme d’expression non violente qui permet aux danseurs de canaliser leurs émotions, notamment la colère et la frustration, en performances créatives. Les mouvements emblématiques incluent le stomp (frapper le sol avec les pieds), le chest pop (mouvement convulsif de la poitrine) et l’arm swing (mouvement des bras mimant un coup ou un jet).

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Plus d'informations

Circus Baobab est un collectif d’artistes de cirque de Guinée et de la diaspora, mêlant les modes d’expressions traditionnelles du cirque africain et les nouvelles écritures du cirque contemporain. 
Fondée en 1998 sur une idée de Laurent Chevallier, la compagnie Circus Baobab bénéficie dès ses débuts du soutien artistique de Pierrot Bidon, ancien directeur de Archaos. Il met en scène plusieurs spectacles de la compagnie.
C’est sous la direction et la production de Mory Diallo et Isabelle Sage que la relation franco-guinéenne prendra forme et n’aura de cesse de nourrir le milieu du cirque et les créations. Arrive ensuite le projet Térya Circus, né d’une collaboration originale entre Georges Momboye et Kerfalla Camara, fondateur et directeur de la compagnie, ancien coordinateur et musicien de Circus Baobab. Térya Circus s’épanouira en Guinée et à l’international entre 2008 et 2021. Cette association a travaillé dans les quartiers et pour les publics situés dans les zones urbaines socio-économiquement fragiles. Elle les a resocialisés à travers les valeurs fondamentales du cirque.
En 2021, Circus Baobab renait sous l’impulsion de Kerfalla Camara, qui décide de puiser aux origines de l’aventure pour proposer un nouvel élan à la compagnie, avec les mêmes talents et entre deux continents. Au-delà des créations et des tournées, la compagnie œuvre pour un cirque social, solidaire et citoyen et propose des programmes d’accompagnement à destination de la jeunesse guinéenne et d’ailleurs.