Bertrand Belin
Bertrand Belin, un artiste français à la créativité débordante, a vu le jour à Quiberon : multitalentueux, il est à la fois chanteur, compositeur, parolier, guitariste et écrivain.
Sa carrière musicale a commencé en 1989 lorsqu'il a rejoint le groupe cadien et zydeco Stompin' Crawfish en tant que guitariste. Six ans plus tard, il s'associe au groupe anglais Sons of the Desert, participant à la sortie de leur deuxième album Greedy, puis à l'enregistrement de Good night noises everywhere chez Universal Jazz.
Son premier albumen 2005, simplement intitulé "Bertrand Belin", a été le point de départ d'une longue et respectée carrière solo. Bertrand est connu pour sa voix distincte et son style unique qui fusionne la pop, le rock, le folk et le jazz. Son écriture est également distinctive, souvent décrite comme poétique et impressionniste.
S'en suit l'album La Perdue en 2007. Il étend sa créativité en concevant des musiques de spectacles et de films, notamment pour Avec Marinette de Blandine Lenoir, récompensée au festival de Clermont-Ferrand en 1999 pour la meilleure musique.
Outre ses talents de compositeur, Belin a également démontré son habileté en tant qu'auteur, avec la publication de trois romans : Requin, Littoral et Grands carnivores. Son dernier livre, Vrac, paru en 2020, est un recueil de fragments en prose dans lequel il parle de son enfance et de son adolescence. Ses ouvrages ont été bien reçus, mettant en évidence ses talents d'écrivain en plus de ses talents de musicien.
En plus de son riche portfolio, Bertrand a été l'artiste associé de la Comédie de Valence, un théâtre dirigé par Marc Lainé. Il a également prêté son talent d'écriture à Vanessa Paradis en 2019 pour le single Vague à l'âme sœur, et composé la musique de la chanson Où vont mourir les baleines pour Marie-Claire Buzy.
En 2021, Bertrand a composé une grande partie de la musique du film Tralala des frères Larrieu, dans lequel il a également joué un rôle. Son influence musicale est si marquante que certains le comparent à des figures emblématiques comme Nick Cave et Alain Bashung.
« Vivre est un métier», confie Belin, roi des punchlines. Ce que confirme la pochette de Tambour Vision, aux couleurs pop, littéralement surlignée, inspirée par l’iconographie de la New York seventies, toujours, mais aussi du mouvement du Bauhaus et du Vertigo
d’Hitchcock, où le chanteur est « suspendu, interrogatif et pourtant paré, apprêté, endimanché même pour un grand bal de l’avenir. »
Bal auquel nous nous joignons avec l’espoir de jours meilleurs et de joies non contaminées. Être au monde, seuls mais ensemble, pour imaginer notre propre fable. Celle de Tambour Vision
Photographie du portrait : EDGAR BERG
- Né en 1970, dans le Morbihan en Bretagne
- Élevé dans une famille de quatre enfants par un père pêcheur et une mère au foyer.
- Artiste multifacette, doué d'une imagination fertile et d'un talent qui a su traverser et fusionner différents domaines artistiques