Gil Roman

Formé par Marika Besobrasova, Rosella Hightower et José Ferran, Gil Roman a rejoint en 1979 le Ballet du XXe Siècle de Maurice Béjart. Après avoir interprété pendant près de trente ans les plus célèbres ballets du chorégraphe, ce dernier le désigne comme son successeur à la tête du Béjart Ballet Lausanne en 2007.

Depuis 1995, son parcours chorégraphique est riche de créations : L’Habit ne fait pas le moine, Réflexion sur Béla, Échographie d’une baleine, Casino des Esprits, Aria, Syncope, Là où sont les oiseaux (présentée en première mondiale au China Shanghai International Arts Festival en 2011), Anima blues (au Colisée en 2017), 3 Danses pour Tony, Kyôdaï, Tombées de la dernière pluie, Impromptu… ainsi que t ‘M et variations…, ballet créé pour les 30 ans du BBL et les 10 ans de la disparition de Maurice Béjart.

En 2019 à l’Opéra de Lausanne, il présente Tous les hommes presque toujours s’imaginent (au Colisée en 2024) entièrement chorégraphiée sur la musique de John Zorn, et, un an plus tard, Basso Continuum réglée sur les compositions de Richard Dubugnon. En 2022, il crée à l’Opéra de Lausanne, Alors on danse… !.

La carrière de Gil Roman représente plus de quarante ans de danse ininterrompue. Elle a été couronnée en 2005 par le « Danza & Danza Award » du meilleur danseur pour son interprétation de Jacques Brel dans le ballet Brel et Barbara.

Depuis, de nombreux prix ont distingué une carrière exceptionnelle : le prestigieux Nijinsky Award décerné par le Monaco Dance Forum (2006) ; le prix spécial du Festival des arts de Shanghai, remis lors de la tournée asiatique de La IXe Symphonie (novembre 2014) et le Prix Maya Plisetskaya (2015). 

En 2015, à Lausanne, l’ambassadeur de France en Suisse, lui a décerné les insignes de chevalier dans l’Ordre national du Mérite, décoration française parmi les plus prestigieuses. Enfin, quatre ans plus tard, le Conseil d’État du canton de Vaud lui a remis le Mérite cantonal pour sa « contribution remarquable à la chorégraphie et à la danse ».

Photo Anoush Abrar