Johanna Boyé
Elle fonctionne au coup de cœur pour un texte ou pour un artiste.
Elle a l’art de mettre à l’aise les équipes avec lesquelles elle travaille.
Elle porte aussi en elle une forme de modestie déconcertante. Celle qui permet de réussir à concrétiser sa vision dans l’articulation d’un projet global.
Voilà pour les secrets de fabrication de JOHANNA BOYE. Que dire de plus si ce n’est que la metteure en scène s’impose tout naturellement dans la nouvelle vague du théâtre français. De chacun ses projets naît un succès. Alors les sollicitations se multiplient. Il est loin le temps où l’adolescente « trop timide » aux yeux de son père semblait avoir besoin de cours de théâtre pour s’exprimer plus facilement. « Il m’a inscrite. Je lui dois la naissance de ma passion. Il m’accompagnait très souvent découvrir des spectacles, des pièces ou des concerts lorsque j’étais jeune » se confie la jeune femme.
Diplômée en clavecin, elle suit les cours d’art dramatique de Véronique Nordey ; fréquente l’École Raymond Aquaviva - les Atelier du Sudden et met logiquement en scène son tout premier spectacle Café des jours heureux.
Dans la cohérence, elle monte sa propre compagnie : Les Sans chapiteau fixe.
2013 fait figure d’année révélatrice. Avec Le Cas de la famille Coleman, Johanna Boyé remporte le concours Jeunes metteurs en scène du théâtre 13.
Lauréate non seulement du premier prix mais aussi de celui du public, elle enchaîne les rencontres professionnelles suite à la reconnaissance qu’on lui témoigne. Elle a notamment travaillé sur le spectacle de Virginie HOCQ.
- Ses mises en scène : « Est-ce que j’ai la gueule d’Arletty ? » (Théâtre musical) « Les Filles aux mains jaunes » (pièce féministe) « Le Visiteur » d’Eric Emmanuel Schmitt
- Avant de pencher du côté de la mise en scène, Johanna Boyé s’est exprimée sur scène en tant que comédienne. C’est l’année de ses 30 ans en 2013 qu’elle ressent une nécessaire évolution dans son processus créatif. Du jeu à la mise en scène, il n’y a qu’un pas, qu’elle a franchi avec brio !