Maxime Le Forestier

Maxime Le Forestier voit le jour à Paris succédant à 2 sœurs ainées et sont tous les trois élevés par une mère mélomane avertie aux côtés d'un père anglais d'origine normande. Élève indisicipliné, il se reconnait dans l'univers de Georges Brassens.

S'il apprend à jouer du violon durant sa tendre enfance, c'est la guitare qui deviendra son instrument de prédilection pour le jeune homme qu'il deviendra. Avec elle et l'une des ses deux sœurs, il fait ses premiers pas d'artiste dans des petits cabarets sous le nom de Cat et Maxime. Leur répertoire est constitué de reprises de standards américains. Georges Moustaki les ayant repérés, et séduit par leur duo, les autorisera à interpréter plusieurs de ses titres. 

Puis vient le temps où Maxime s'empare de la plume à son tour et commence à écrire et composer. Son talent se révèle durant les années 70. Pour autant, c'est toujours en compagnie de sa sœur qu'il part pour les États-Unis et tisse des liens solides avec le milieu hippie. Son retour est marqué par plusieurs titres : Mon frère, Éducation sentimentale et surtout San Francisco, qui figurent tous sur son premier album sorti en 1972 chez Polydor ; album devenu culte pour toute une génération.

Fin des années 70, Maxime souffre de l'étiquette de chanteur engagé et préfère changer de style. Son cinquième album lui ouvre davantage de liberté en tant qu'artiste. Il s'en saisira pour mieux l'exploiter tout au long des années 80.  Son style s'épure avec le temps mais continue de séduire le public.

En 1988, le titre Né quelque part le porte à nouveau sur le devant de la scène.

Ambalaba triomphe aussi au beau milieu des sonorités de l'époque marquées par la World music. À l'apologie de la maturité, on retrouve des titres phares comme Passer ma route, Sagesse du fou. 

Les années 2000 offrent au chanteur moultes opportunités variées, et pas toujours où on l'attend, comme notamment la composition des musiques de Gladiateurs, une des comédies musicales signée par Elie Chouraqui.

L'hommage à Georges Brassens fera l'objet d'un nouvel album. Mais Maxime multiplie ses hommages envers d'autres artistes comme Serge Reggiani ou Raymond Devos à travers d'autres compositions.

Depuis, c'est au tour de la jeune génération de lui rendre hommage avec des réinterprétations de ses plus grands tubes. Son fils Arthur signe également plusieurs mélodies sur ces derniers albums. Le parcours de cet artiste, devenu incontournable pour le répertoire français, aura décidément toujours été empreint d'autenthicité et de profondeur. 

Photographie @ Magda Dates