Patrick Haudecoeur

HOMME DE TROUPE. 3 petits mots qui semblent déjà fort bien définir ce dramaturge, metteur en scène, mais aussi comédien, à succès ! En effet, il ne se contente pas d'écrire, mais il joue aussi, et il écrit aussi pour jouer ! 

L'auteur se montre très précis, notamment dans les didascalies et les indications scéniques. Son burlesque réclame une ingénierie précise dans le décor, à l'image de cet immense escalier à chausse-trappes qui sert de décor à Silence, on tourne !

Fils d'une sténodactylo et d'un ancien imprimeur, il semblait être destiné à l'administration et on ignore encore aujourd’hui d'où lui vient son envie de comédie. " Je suis monté sur scène avant d'aller au théâtre ", réfléchit-il. L'artiste est un autodidacte. Il est né et a grandi à Lagny (Seine-et-Marne). À l'école, vers 6 ou 7 ans, il imagine une histoire avec des marionnettes à main. Aujourd’hui encore il regrette les opérettes - pour leur rythme notamment - devenues trop rares de nos jours. 

Son visage rond réhaussé de quelques traits subsistant de l'enfance, lui confèrent du crédit lorsqu’il incarne des rôles "d'abrutit lunaire".

Il s'unit à Gérald Sibleyras pour la 4^ème fois à travers l’écriture de Berlin Berlin ! Ensemble ils conjuguent leurs dons de fins trousseurs, pour concocter une comédie délirante, sur fond de fin de Guerre froide. Plus tôt, dans les années 90, Patrick a écrit avec son épouse Danielle Navarro-Haudeoceur, également comédienne. L’un des plus gros succès fut Thé à la menthe ou t’es citron ?
Il signe seul le spectacle musical Frou-Frou les Bains joué plus de 1000 fois.
Son pire souvenir au théâtre : Quand il jouait « Monsieur de Saint-Futile » en 1995, avec J-C Brialy, le soir de la première, il a loupé son entrée en scène. Il était encore dans sa loge, en train de s’habiller… Les autres comédiens ont dû meubler en attendant qu’il arrive enfin. Il en rit aujourd’hui, mais sur le moment, il riait bien jaune !