Agnes Obel

Un piano, une voix et quelques cordes, voici tout ce qu’il aura fallu à Agnes Obel pour conquérir l’Europe. Ses compositions feutrées et mélancoliques semblent sorties d’une vieille malle familiale ; coffre partagé avec des daguerréotypes, des fleurs séchées et d’antiques jouets. Elevée de manière peu conventionnelle par une mère musicienne et un père collectionneur d’instruments de musiques exotiques, la danoise, qui débuta le piano dès l’âge de six ans, se dit influencée par Satie et Debussy. Force est de constater que sa musique a quelque chose de tout aussi intemporel et fascinant. Mais on pourrait aussi bien citer le pianiste jazz Jan Johansson, PJ Harvey, Joni Mitchell ou Roy Orbison, tant ses inspirations se nourrissent à des sources diverses. Révélée en 2010 avec son premier album Philarmonics couronné de cinq Major Awards, de nouveau encensée en 2013 lors de la sortie d’Aventine, son deuxième album récompensé également de nombreux prix, Agnes Obel est une artiste inclassable qui n’a pas fini de nous surprendre et de nous émouvoir.

PREMIÈRE PARTIE : LISA HANNIGAN (http://lisahannigan.ie)