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Sam Karmann

Des diverses interviews de Sam Karmann ressort une qualité : la spontanéité d’un acteur/réalisateur qui semble ne pas se prendre la tête. Il apparaît comme ça Sam, vrai et naturel avec toujours le mot qu’il faut pour rire. Et ce, même lorsqu’on le confond souvent à Kad Merad « depuis les Ch’tis seulement ! » précise-t-il, sans oublier d’ajouter « Mais bon, je l’adore et il le sait ! »

Né en Egypte, Sam Karmann suit un parcours cohérent au Cours Florent et à l’Ecole Supérieure Nationale des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT).

En 1982, il lance sa carrière sur grand écran dans Le Grand Pardon. À cette occasion, il fera aussi la connaissance déterminante de Roger Hanin.

De là, il décroche plusieurs seconds rôles clés. Mais sa popularité lui vient surtout de la place qu’il occupe dans la série Navarro de 1989 à 1995 en s’immisçant dans la peau du fameux Inspecteur Barrada. Sam Karmann est aussi identifié comme l’acteur français ayant le plus joué avec Jean-Pierre Bacri (six pièces au théâtre et pas moins de dix films). Ses rôles phare au cinéma sont représentés par ceux de Jacques et d’Emile, respectivement dans Cuisine et dépendances aux côtés d’Agnes Jaoui et de J-P Bacri, et La Cité de la Peur en 1994, comédie écrite par Les Nuls.

Son passage à la réalisation est couronné de succès ! Omnibus lui apporte la Palme d’or à Cannes du meilleur court-métrage en 1992 et un Oscar l’année suivante qu’il n’a d’ailleurs pas été chercher tout simplement parce qu’il était sur les planches ce soir-là !

En 2010, pour France 3, il incarne le rôle principal dans la série 1788… et demi. Père de deux garçons, il a partagé la scène au théâtre avec Martin, son fils en 2018 dans Le Garçon du dernier rang.

En 2022, on ne peut passer à côté de sa brillante interprétation de Freud dans la pièce Le Visiteur de Éric-Emmanuel Schmitt.

Portrait Harcourt

  • Né à port Saïd en Egypte le 23 septembre 1953
  • Nomination au Molière du comédien dans un second rôle pour "Cuisine et Dépendances" (1992)
  • 1999 : "Kennedy et moi" avec JP Bacri / "À la petite semaine" avec Gérard Lanvin / "La vérité ou presque" avec Karine Viard et André Dussolier.
  • Généreux et engagé, il n’a pas hésité à s’investir en qualité de Directeur artistique du Festival de court-métrage "Regards Croisés" dont l’objectif est centré sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap

Un talent déjà applaudi sur notre scène

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